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Preview : The Boy and the Beast

Le Festival du Film d’Animation s’est terminé sur les bords du lac d’Annecy, célébrant du Cristal l’excellent Avril et le Monde Truqué, mais il continue sur CloneWeb.

La dernière preview à laquelle nous avons assisté était événementielle puisqu’elle était consacré au très attendu nouveau film du réalisateur des Enfants Loups Ame et Yuki, pour le moment intitulé The Boy and the Beast.

Le producteur Seiji Okuda et Yohann Comte de chez Gaumont (qui distribuera le film) ont présenté aux festivaliers bon nombre de dessins conceptuels des personnages et des décors pour expliquer l’univers de Bakemono No Ko.

Notre monde et celui des Bêtes (le « jūtengai ») vivent en parallèle et ne doivent pas se croiser. C’est pourtant ce qui va arriver quand un jeune garçon perdu dans le quartier de Shibuya au Japon va croiser une créature (le « bakemono »). Le gamin, baptisé Kyūta, va devenir le disciple de cette créature, une sorte d’ours brun marchant sur deux pattes et portant un katana rouge appelé Kumatetsu, d’où le titre japonais de l’oeuvre qui signifie littéralement « le fils du monstre ».

Les images qui nous étaient présentées dévoilaient les visuels des personnages et les recherches graphiques. On découvrait une autre créature et un autre disciple, décrits comme des rivaux sans pour autant être les méchants de l’histoire puisqu’il ne doit pas y en avoir. Seiji Okuda a longuement expliqué que le film était une histoire d’apprentissage, que le jeune garçon allait apprendre le bushido et grandir en compagnie de la bête, mais que celle-ci allait également apprendre grâce à son élève. Un dessin clef montrait un arbre au milieu d’une cour, au pied duquel auraient lieu les entrainements, qui seront notamment inspiré de Karate Kid. Le film de John Avildsen sorti en 1984 a servi de modèle à Mamoru Hosoda.

Les images de décors mettaient en opposition le quartier de Shibuya, sa pollution, sa grisaille, ses couleurs sombres et ses panneaux publicitaires lumineux et le jūtengai, son ciel bleu, ses maisons aux toits plats et aux murs blancs et son ambiance colorée. S’il n’a pas été compliqué de mettre en images l’univers japonais, Osoda a choisi de se rendre au Maroc pour représenter le monde des Bêtes et à Marrakech en particulier. Le choc des deux cultures visuelles étaient aussi réussi qu’impressionnant.

Un long promo reel a été dévoilé à la fin de la présentation, où l’on découvrait notamment que le jeune Kyūta se retrouvera partagé entre les deux mondes à cause d’une fille. Si la vidéo en montrant beaucoup, Yohann Comte a expliqué qu’elle était trompeuse puisque le film regorgeait de surprises. Avec la qualité des images montrées et la richesse potentielle de l’histoire, on veut bien le croire.

Comte a également promis que le film sortirait sur environ 200 copies, histoire qu’il soit dans toutes les grandes villes et que la province ne serait pas oubliée en terme de version originale.

Bakemono No Ko de Mamoru Hosoda sortira le 13 janvier 2016.

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