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Champs Élysées Film Festival 2015 #1

Mardi dernier s’achevait la quatrième édition du Champs-Élysées Film Festival au sommet de la plus belle avenue du monde. Un événement cinématographique qui a trouvé un second souffle grâce à une avalanche de nouveaux partenaires et l’un des rares dans la capitale à avancer un cinéma en dehors des niches des genres.

Si les cinéphiles avertis s’y précipitent, le grand public est encore un peu timoré. Comme l’an dernier, ce n’auront été que les avant-premières ou les grosses séances annoncées en grande pompe qui ont attiré le plus de monde. Alan Parker, Émilie Dequenne, Jeremy irons, ayant tenu une masterclass, ou encore le fascinant William Friedkin, venu présenter sa version restaurée de Sorcerer (qui sortira en salles en 15 juillet prochain), ont été à la hauteur des attentes suscitées à l’annonce de cette édition 2015.

Au palmarès, le Prix du public a été remis à The Road Within. Il serait tenté d’attribuer le succès du long-métrage de Gren Wells au seul mérite de sa programmation précoce dans le festival, avant que le nombre de spectateurs pour la compétition ne se réduise lentement. La faute au beau temps, mais pas seulement. Cette quatrième sélection de films américains indépendants aura eu son lot de catastrophes indigestes (Nasty Baby de Sebastian Silva ete Stinking Heaven de Nathan Silver), d’œuvres honnêtes mais pas révolutionnaires (6 Years de Hannah Fidell ou Franny d’Andrew Renzi). Seuls les documentaires auront su autant nous toucher que nous marquer au fer rouge, Cartel Land et Welcome to Leith, sur lesquels nous reviendront plus en détail dans une deuxième partie.

Côté court-métrage, le Prix US in Progress Paris 2015 est revenu au Diverge de James Morrisson. Le public aura récompensé l’américain Scheherazade de Mehrnoush Aliaghaei et le français J’aurais pas dû mettre mes Clarks de Marie Caldera. Les lycéens auront, quant à eux, attribué leur Prix du Jury au Shoot the Moon d’Alan Parker.

Avec les innombrables chefs d’œuvres entre les (re)découvertes et les incontournables concoctés par la chaîne TCM, les sections spéciales sur le désert préparées par Christophe Beney et celle sur la ville de Détroit par l’intarissable Renan Cros étaient particulièrement intéressantes. Ils nous auront également permis de revoir sur le grand écran des films tels que le RoboCop de Paul Verhoeven, 8 Mile ou encore Gran Torino.

Une quatrième édition du Champs Élysées Film Festival en demi teinte donc, avec une affluence aléatoire selon les séances et une compétition encore trop inégale. Souhaitons que celle de 2016 casse la baraque, où le festival pourra exploiter au maximum tout son potentiel prometteur.

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