Skip to content Skip to sidebar Skip to footer

Critique : The November Man

On vous en parlait déjà il y a quelques mois, Pierce Brosnan retrouve les flingues, 12 ans après avoir laissé le costume de 007 au placard.

Sorti le 27 août outre-Atlantique, le film marque aussi le retour de Roger Donaldson derrière la caméra, qui avait déjà fait tourner Pierce Brosnan dans Le Pic de Dante.

Diffusé à Deauville en présence de Olga Kurylenko et Brosnan, on se demandait bien ce qu’allait donné le retour de ce dernier aux films d’actions. November Man sortira le 29 Octobre chez nous, distribué par Paramount.

 

 

November Man – 29 Octobre 2014
Il n’y a pas pire ennemi que celui que l’on a formé.
Peter Deveraux est un ex-agent de la CIA réputé pour sa redoutable efficacité et un passé trouble.
Contacté pour assurer la protection d’Alice Fournier, responsable d’un centre d’accueil pour réfugiés, dont le témoignage pourrait compromettre l’un des favoris à l’élection présidentielle russe, Devereaux comprend rapidement qu’il a été manipulé et qu’il est devenu la cible de son ancien élève, David Mason…

 

Difficile de continuer une carrière après avoir été 007. Pierce Brosnan le sait bien, puisque depuis Meurs un autre jour en 2002, on peut bien dire que ses films sont loin d’être des merveilles. Si on peut retenir Ghost Writer et Le dernier pub avant la fin du monde, on évitera soigneusement d’oublier les innombrables comédies ratées, Percy Jackson ou encore l’affreux Mamma Mia. Mais au vu de November Man et des choix à venir de l’ancien espion de la reine, on ne peut que se réjouir de voir à nouveau Brosnan dans des films d’actions, et ça commence avec November Man. Qui de mieux qu’un réalisateur de nombreux plaisirs coupables et films du dimanche soir pour le faire revenir ?
A l’heure où une majorité des films d’actions s’affublent d’une intrigue à la mords-moi-le-noeud complexe, inutile et un ton très sérieux, agrémenté ça et là de PG13 empêchant toute goutte de sang (coucou Expendables), on peut tout de même un peu se réjouir du retour derrière la caméra de Roger Donaldson, réalisateur de Cocktail, La Mutante, Braquage à l’anglaise ou encore (et surtout) Le pic de Dante, où il avait déjà fait tourner Brosnan.

Pierce-Brosnan

N’y allons pas par quatre chemins, November Man est une réussite dans ce sens où il remplit parfaitement son contrat de film du dimanche soir. Voyez plutôt : Pierce Brosnan incarne un agent de la CIA, Peter Devereaux est à la retraite après une mission qui a mal tourné. Il est appelé 5 ans plus tard, alors qu’il mène une vie paisible à Lausanne, au bord d’un lac, par son ancien ami et patron pour aller à la rescousse d’une agent qu’il a, semblerait-il, bien connu. Cette personne a des informations sur le fait que le président Russe à venir a commis de terribles crimes de guerres, entre massacre et viol sur mineur.
Adapté de There are no spies, de Bill Granger , le scénario est un classique d’opposition US/Russie sous fond de complot et de taupe, cousu de fil blanc et avec un twist final qu’on devine assez rapidement. Mais il n’en reste pas moins efficace pour une seule et simple raison qu’on ne trouve que trop rarement dans les films d’actions de nos jours : le réalisateur et le scénariste savent qu’ils font ici un film fun et décomplexé ou le principe même est de se divertir. Le spectateur n’est pas une seule fois pris pour un con et franchement, ça fait plaisir.

november-man-16

Le produit est purement cool et le réalisateur ne l’oublie pas. Des scènes d’action nombreuses et généreuses, Pierce Brosnan qui marche au ralenti alors qu’une voiture explose derrière lui, des slowmotions nombreux etc. Celles-ci sont d’ailleurs assez réussies, grâce à une réalisation fluide, un montage pas surdécoupé et des chorégraphies millimétrées. On pourra reprocher parfois un manque d’impact dans les courses poursuites et quelques accélérés post-production un peu trop voyant. Mais globalement, l’ensemble se tient plus que bien.
Pierce Brosnan, quant à lui, fait le job et on en n’attendait pas moins de lui. Il campe ici un personnage froid et sans limite qui va se lancer dans un acte de vengeance et de protection de témoin, en remplissant parfaitement le rôle du gentil tueur.

Vous l’aurez compris, November Man ne révolutionne pas le genre. Cependant, à l’heure où on peine à voir de bons films d’actions (tournés majoritairement par Tom Cruise), ce petit vent de old-school, sentant bon les années 90, fait bien plaisir à voir. Et on a bien hâte de voir les prochains projets de Brosnan.

Voir les commentairesFermer

2 Comments

  • Trackback: CloneWeb » Rencontre avec Pierce Brosnan
  • par Spike
    Posté samedi 25 octobre 2014 18 h 37 min 0Likes

    La pique contre Expendables 3 était pas nécessaire hein, surtout que l’erreur PG-13 sera réparée lors de la sortie du bluray à Noël. Pour une fois qu’il ya eu un effort niveau scénario on va pas s’en plaindre.

Laisser un commentaire