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Critique : Félins

Annoncé dès 2008 lors du lancement de la franchise Disneynature, Félins arrive mercredi prochain dans les salles.

Peut-être l’avez vous d’ailleurs déjà vu. Le film a été montré il y a plusieurs semaines à Paris dans le cadre d’un festival pour les enfants, est sorti aux USA il y plusieurs mois sous le titre African Cats.
Si ce n’est pas le cas, vous pourrez le découvrir en salles dans quelques jours (et y aller avec les places que nous mettons en jeu ?)

Félins est un beau documentaire à ne pas rater…

 

Félins – Sortie le 1er février 2012
Réalisé par Keith Scholey, Alastair Fothergill
Avec la voix originale de Samuel L. Jackson
En Afrique, au Kenya, dans l’une des régions les plus sauvages du monde, les animaux vivent libres et loin des hommes.
Au sud du fleuve qui divise ces magnifiques terres, règne le clan des lions mené par Fang. La lionne Layla y élève la jeune Mara. Entre chasse et liens familiaux puissants, c’est la vie d’une famille qui s’écrit. Au nord du fleuve, le lion Kali et ses quatre fils rêvent d’étendre leur territoire. Bientôt, les eaux seront assez basses pour que les maîtres du nord tentent leur chance au sud…
Dans cet environnement où chacun joue sa survie chaque jour, Sita, une splendide femelle guépard, tente d’élever seule ses petits. Au fil des saisons, tous ces destins vont se croiser à travers une histoire qui n’est ni inventée ni mise en scène, mais captée comme jamais auparavant, de sa bouleversante intimité à sa spectaculaire beauté.

 

Disney a toujours été intéressé par le documentaire animalier. A la fin des années 50, le studio avait créé un label appelé True Life Adventures. Disneynature n’en est finalement que la suite logique, mettant en avant dans son label plutôt l’aspect écologique que « vie sauvage ». Il faut dire que des films comme La Marche de l’Empereur en 2005 ou même Home de Yann Arthus Bertrand sorti quelques années plus tard ont démontré que le public aimait voir au cinéma de belles images.

Après Pollen sorti l’année dernière, le petit dernier est donc Félins réalisé par Keith Scholey et Alastair Fothergill. Comme il est de coutume, les images sont tout simplement sublimes. Tourné en numérique dans une réserve du Kenya, Félins offre des paysages somptueux.

Pendant près d’une heure et demi, on va suivre plusieurs groupes d’animaux : une famille de lionnes et un vieux long d’un coté d’une longue rivière, des lions mâles de l’autre coté de l’eau voulant aggrandir leur territoire. Et, plus loin, une maman guépard et sa progéniture récente. Et c’est tout simplement à la loi de la savane qu’ils seront confrontés, entre volonté de conquête et survie dans un environnement hostile.
S’il est évident que les réalisateurs ont monté leurs images de manière à offrir une histoire au spectateur, celui-ci se laisse quand même prendre au jeu de leurs aventures et souffre avec le lion blessé par un zèbre, s’attriste de la disparition d’un bébé guépard une nuit où les hyènes ne sont pas loin.

Le fait d’avoir donné des noms aux animaux aide à apprécier, et on imagine que l’histoire racontée par Samuel L. Jackson doit être impressionnante à écouter. Malheureusement, pour la version française, Disneynature a fait appel à un Pascal Elbé peu enthousiaste par son sujet, se contenant de lire un texte sans vraiment le vivre. Il est manifeste que le comédien préfère les plateaux à ce genre d’opération.

Beau, émouvant, le film l’est résolument. Tout comme on sent que Disney est à la production puisque toute scène pouvant être choquante, sanglante ou même violente est mise de coté. On assiste mine de rien ici à un spectacle calibré pour le jeune public et on ne peut s’empêcher de penser au Roi Lion, à quelques semaines de la ressortie en salles du film en 3D. Mais on en prend tellement plein les yeux que ce n’est finalement pas bien grave.

Et on se prête à réver de pouvoir adopter un bébé guépard en sortant de la salle.

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