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Critique : Clochette et la Créature Légendaire

Ce mercredi sera forcément marqué par les sorties en salles de Lost River de Ryan Gosling ou de Dark Places de Gilles Paquet-Brenner d’après une histoire de l’auteur de Gone Girl, Gillian Flynn.

En face, sortira également et plus discrètement une production Disney : Clochette et la Créature Légendaire, d’après le personnage de Peter Pan. Chaque année, le studio sort un nouveau long-métrage et compte bien ne pas s’arrêter tant que le succès est au rendez-vous.

 

LA CRITIQUE

En 2008, Disney a lâché une poule aux oeufs d’or. Prenant pleinement conscience du potentiel succès de la Fée Clochette, personnage fort de Peter Pan, ils décident de lancer Disney Fairies et une saga de film autour du personnage. En effet, la fée était devenue au fil des ans une véritable icône pour les jeunes et moins jeunes filles, il était donc quasi inévitable pour la firme aux grandes oreilles de ne pas profiter de cette image.

Le premier film La Fée Clochette, sorti donc en 2008 était assez étonnant. On pouvait s’attendre à un DTV enfantin et assez laid. Finalement, le résultat était plaisant et plutôt joli. Ça a continué comme ça avec les autres pour finir l’année dernière avec Clochette et la Fée Pirate.
Cette fois-ci, le Monde des Fées (qui n’est pas situé au Pays Imaginaire) est envahi par un monstre, la créature légendaire. Après le passage d’une comète verte, ce gros chien se réveille pour construire des tours étranges à 4 endroits de l’île. Les fées se sentent menacées alors qu’une, Noa décide de le prendre sous son aile et de l’appeler… Grognon. Ils vont alors tout faire pour faire comprendre aux fées que Grognon est là non pas pour les tuer comme le dit un vieux parchemin mais pour les aider.

Le réalisateur, Steve Loter, n’est pas un petit nouveau chez Disney. Il a réalisé de nombreux épisodes de Buzz l’Eclair, de Kim Possible ou encore de la série animée Tarzan. Il suit donc doucement son chemin en passant par la case long-métrage et livre finalement quelque chose de plutôt honnête.  Bien évidemment, le scénario pêche beaucoup. Très linéaire, l’ensemble vise les touts-petits, et particulièrement les filles. En plus d’un film très girly (le sujet l’oblige un peu, mais les lapins mignons sont bien présents), le scénario est cousu de fil blanc et cible principalement les moins de 8 ans. Néanmoins, même passé 20 ans, on suit le tout sans déplaisir et sans s’ennuyer. Les personnages sont attachants et même si on devine la fin dès les 10 premières minutes, on passe un bon moment. Le final est très convenue mais parvient tout de même à être émouvante et un joli message pour vos enfants (ne pas se fier aux apparences comme dirait Optimus Prime)

Au niveau de la réalisation également, l’ensemble est visuellement très beau. Si ça n’a pas la vocation d’être un Pixar, certains passages offrent tout de même de vrais moments de mise en scène et de bravoure notamment lors des scènes d’actions.
Le vrai défaut de ce Clochette, c’est de n’avoir de Clochette que le nom. En effet, la fée à succès n’apparaît que 15 minutes dans tout le long métrage, même si elle sera toujours là pour prendre les bonnes décisions, elle passe en personnage secondaire pour laisser la place à Noa et Grognon.

Clochette et la créature légendaire n’est pas un grand film, ce n’est pas un chef d’œuvre, ni un Pixar ou un grand Disney. Mais il n’a pas la prétention de l’être. On passe un moment agréable.

 

Clochette et la Créature Légendaire – Sortie le 08 avril 2015
Réalisé par Steve Loter
Avec les voix originales de Ginnifer Goodwin, Mae Whitman, Rosario Dawson
Peu après le passage d’une étrange comète verte dans le ciel, la tranquillité de la Vallée des fées se voit troublée par un énorme rugissement que même Nyx, la fée éclaireuse en charge de la sécurité des lieux, n’est pas capable d’identifier. En bonne fée des animaux, Noa décide de pousser un peu plus loin l’enquête et découvre que ce cri provient d’une gigantesque créature blessée à la patte et cachée au fond d’une grotte. Malgré son allure effrayante, cet animal qui ne ressemble à aucun autre et qu’elle baptise bientôt « Grognon », cache un vrai coeur d’or. En l’apprivoisant un peu plus chaque jour, Noa remarque l’attitude étrange de Grognon : il n’a de cesse en effet d’empiler de grandes colonnes de pierre dans chacun des endroits de la Vallée des fées où se prépare le passage des saisons. Intriguée, elle le laisse pourtant faire et tente de démontrer à Clochette et ses amies – mais aussi à Nyx et à l’ensemble des fées éclaireuses qui veulent le capturer avant qu’il ne détruise tout sur son passage -, que son nouvel ami vaut bien plus que l’aspect terrifiant qu’il inspire au premier abord… Qui sait d’ailleurs si cette créature ne pourrait pas être celle dont parle une vieille légende, celle-là même qui sauverait la Vallée d’un orage capable de la réduire à néant ?

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